Les ménagères les plus célèbres de la télé américaine ont rendu leurs tabliers dimanche soir, disant au revoir à leurs fans qui suivaient leurs mésaventures depuis 8 ans sur les ondes d’ABC.

Malgré les moments moins réussis, les incohérences dans l’intrigue, les développements prévisibles ou la vie exagérément rocambolesque des personnages, je ne manquais pas un seul épisode de Desperate Housewives, toujours curieuse de retrouver les beautés désespérées de Wisteria Lane !

Au fil des années, Bree, Gaby, Lynette et Susan faisaient partie de ma vie, un peu comme si elles étaient mes propres voisines. Même si elles avaient des personnalités assez tranchées qui frôlaient la caricature, elles étaient chacune convaincante à leur manière, soudées par leur amitié inébranlable.

Avec un univers bien à elle, marqué par la narration de Mary-Alice Young, je ne m’ennuyais jamais à regarder cette série qui a apporté un style nouveau dans le paysage télévisuel américain lors de sa création en 2004. C’était un moment de détente qui tranchait bien avec les séries plus intenses que j’ai l’habitude de suivre.

À présent que la page est tournée pour cette série désormais considérée culte, c’est aussi la fin de toute une époque…