C’est le point culminant des Préalpes fribourgeoises, dominant le canton à 2002 mètres d’altitude. Véritable symbole de la Gruyère et de Fribourg, le Moléson s’ouvre sur un panorama à couper le souffle que j’ai pu admirer lors de mon passage dans la région.

La tête dans les nuages, ce n’est pas qu’en avion qu’on peut l’avoir. Au sommet du Moléson, on a l’impression de pouvoir les toucher tellement la vue est céleste. À vrai dire, je n’ai jamais eu autant la sensation d’être dans une carte postale que pendant mon séjour en Suisse romande, encore plus ce jour-là à la vue des paysages grandioses qui s’offraient à mes yeux.

Surplombant la cité médiévale de Gruyères, cet imposant massif est d’abord accessible depuis la station du Moléson-sur-Gruyères, perchée à 1100 mètres d’altitude. Là, en quelques minutes, un funiculaire fait la liaison jusqu’au lieu-dit Plan-Francey à 1520 mètres, point de départ de nombreux sentiers, mais aussi du téléphérique menant tout en haut du Moléson, à 2002 mètres.

Avant d’arriver à destination, la vue est déjà superbe et vertigineuse; un avant-goût de ce qui nous attend au sommet où se dévoilent les massifs alpins, de l’arc lémanique et du pays gruérien.

Il faisait un temps splendide et très clair ce jour-là, idéal pour contempler les alentours, du Lac Léman au Jura et du Mont-Blanc aux sommets de l’Oberland Bernois. De nuit, les amateurs d’astronomie doivent aussi être aux anges avec l’observatoire public qui s’y trouve pour scruter ce ciel d’une qualité exceptionnelle.

Avec la paix et le silence qui règnent sur le site, on a envie de rester longtemps à jouir du paysage, loin des technologies et de l’agitation des villes. Une coupure qui ressource et qui rappelle à quel point la nature est une œuvre d’art en elle-même.

Tout en continuant d’admirer ces étourdissants points de vue, c’est sur la plus haute terrasse du canton que j’ai pu goûter à ma première vraie fondue suisse au restaurant Le Sommet. En fait, j’ai eu le plaisir de déguster à deux types de fondues : la moitié-moitié (gruyère + vacherin fribourgeois) et la pur vacherin que l’on mange avec des pommes de terre. Un vrai régal !

Manger une fondue suisse au sommet du Moléson… si ce n’est pas le paradis, ça y ressemble!

Un grand merci à l’Union fribourgeoise du Tourisme et particulièrement à Carina et Malvina qui m’ont organisé un programme de rêve pour découvrir leur magnifique région.

Crédit photos: Une Porte Sur Deux Continents