Abritant des musées prestigieux, la Villa Borghese est aussi le lieu parfait pour flâner et se ressourcer entre deux visites dans le centre toujours très achalandé. Je m’étais aventurée dans ce grand parc public romain en fin de matinée et fut impressionnée par l’étendue du site (80 hectares) et le calme qui y régnait.

Il faut réserver ses billets pour visiter la galerie Borghese, ce qui n’était pas mon cas. Je tenais par contre à voir les lieux, réaménagés en 1814 par Guiseppe Valadier et ouverts au public depuis 1902. Après une balade autour de la Place d’Espagne, je me suis donc enfoncée dans le quartier un peu au jugé avant de finalement pénétrer au bout d’une trentaine de minutes dans le domaine.

Ça faisait du bien de découvrir ce parc serein avec ses petits temples, pins parasols et statues antiques, surtout que j’avais passé les jours précédents dans des endroits très mouvementés de la ville. Même si les jardins sont réalisés dans le style anglais, les panneaux sont là pour nous rappeler qu’on se trouve bien en Italie.

Quand j’y retournerai, j’aimerais cette fois louer un vélo, car je suis loin d’avoir fait le tour de cet immense espace vert. Je ne referai toutefois pas l’erreur d’aller casser la croûte à la cafétéria de la galerie Borghese. Peut-être que je n’ai pas eu de chance, mais c’est la seule fois où je ne me suis absolument pas régalée pendant ce séjour à Rome !

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