Ce n’est peut-être pas le meilleur temps de l’année pour voir ce film, car il donne pour le moins froid dans le dos. Mais en hiver comme en été, l’histoire de ce marin islandais qui a survécu dans l’eau glaciale pendant plus de 6 heures est incroyable, à l’image des réactions que son exploit a suscitées.
Je reste toujours fascinée devant les récits de survivants qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel, s’accrochant par tous les moyens à la vie. Alive (1993) et 127 hours (2010) sont par exemple des films qui m’ont marquée, tous deux tirés d’histoires vraies. Réalisé par le cinéaste islandais Baltasar Kormakur, The Deep (Survivre) n’emploie pas les mêmes ficelles scénaristiques que ces productions américaines avec un traitement beaucoup plus sobre centré sur le défi de taille qu’attend le personnage principal. Ce n’est pas sans me déplaire, même si au final, j’ai l’impression que certains éléments auraient dû être creusés davantage afin de donner toute sa force à cette histoire étonnante.
Tout commence à l’hiver 1984 alors que quelques pêcheurs d’une petite communauté d’Islande s’apprêtent à partir en mer. Habitués de vivre dans des conditions extrêmes, ils sont cependant loin de s’attendre à ce que leur chalutier sombre en pleine nuit dans les eaux glaciales des côtes islandaises qu’ils traversent. À ce moment, leur sort est scellé avec des chances de survie presque nulles. Pourtant, l’un d’entre eux, Guolaugur Frioþórsson (Gulli) interprété par Ólafur Darri Ólafsson, réussira à regagner la terre après une longue dérive en solitaire avec une mouette comme seule compagne.
Tout au long de sa nage héroïque, des flashbacks de son enfance nous permettent de comprendre qu’il n’en est pas à sa première confrontation avec les éléments naturels. Déjà petit, il a vécu l’éruption d’un volcan sur son île décidément marquée par un environnement hostile.
Si son périple m’a tenue en haleine, son retour parmi les siens m’a laissée un peu sur ma faim. Après avoir défié l’océan, sa communauté n’est pas la seule à être sous le choc d’un tel exploit. Très vite, les scientifiques tentent également de l’expliquer en le prenant comme cobaye pour une série d’expériences. Mais une grande question demeure : comment ce marin de 22 ans a-t-il pu nager sur 6 km pendant 6 heures dans une eau gelée à 5 degrés, alors que des soldats entraînés n’arrivent même pas à rester plus de quelques minutes dans les mêmes conditions ?
Miraculé ou force de la nature, Gulli prouve que la science a ses limites et ne peut tout expliquer. En voyant les images d’archives à la fin du film, on reste stupéfait devant le calme du jeune marin dans son lit d’hôpital qui ne semble pas avoir craint la mort. C’est peut-être cette attitude aussi qui l’a sauvé.
Crédit photos: Djúpið (2012)
Trop fort! Moi aussi j’aime ce genre de personnage!
C’est incroyable! Tu attises notre curiosité et tu nous donnes envie de voir le film.
J’en suis bien contente, car il vaut la peine d’être vu.
J’adore ce genre de film à regarder bien au chaud sur son canapé ! Bises !
Oui, exactement, surtout en ce moment ! Bises
Au vu de ce que tu nous en dit, ce film me tente beaucoup! Merci, bises!
Une belle suggestion pour découvrir aussi le cinéma islandais. Bises
Tu me donnes envie de le voir, avec une polaire, une bouillote, des mitaines et un chocolat chaud…! Brrr. Dans le même esprit de film basé sur la réalité en mer (mais avec une fin différente..) as-tu vu ‘Perfect Storm’?
Oui, j’avais bien aimé aussi !
Tu l’as réellement bien expliqué, et tu nous donnes vraiment envie de le voir, et comme vous l’avez déjà dit, bien au chaud dans son canapé en cocon dans un bon gros plaid!
Bises!
Je suis contente de vous donner le goût de le voir. C’est une histoire fascinante qui sort de l’ordinaire, à voir en effet bien emmitouflé ! Bises
Ca me donne bien envie de le voir…
Tu m’en donneras des nouvelles si tu le vois !
Brrrr Rien qu’à te lire, j’en ai eu des frissons!
Mais j’aime bien les films nordiques en général. Je note 🙂
Bises
C’est certain, le simple mot “glace” ou “Islande” a fait descendre ma température de quelques degrés ! En tout cas, ce doit être une belle aventure à regarder !
Oui, autant pour sa nage héroïque que ce qui l’attend après; un aspect qui n’est pas toujours traité dans les films de ce genre.
Ça nous ouvre à d’autres types de réalisations et ça fait du bien. Bises
Je n’avais pas vu passer le film, il faut que je vois ça !
Tu dois pouvoir le trouver en DVD en France.
Tu présentes bien ce film et donne envie de le voir ! Reste à savoir si on peut le trouver en France …
Je l’ai bien apprécié et j’espère que tu pourras le trouver.
Je pense que dans certaines situations, l’instinct de survie peut faire des miracles. Toujours est-il, je trouve aussi ce genres d’histoires absolument fascinantes !
Merci pour ta revue Nathalie !
Des bises !
Oui, c’est fascinant de voir comment certaines personnes réagissent dans ces situations. Souvent, ce n’est pas non plus celui ou celle qu’on imaginait le plus fort qui y parvient nécessairement. Bises
Je vais guetter la sortie de ce film par chez moi. C’est le type d’aventure qui me fascine. Et en plus ces temps-ci, je des envies d’Islande insistantes 😉
Il doit déjà être en DVD. Peut-être que ça te refroidirait à l’idée d’aller là-bas, mais c’est vrai que c’est un endroit attirant.
L’histoire m’inspire ! Ca donne envie:)Merci de la suggestion. La nature me parle toujours.
Une histoire inspirante pour le moins et mystérieuse aussi. C’est bien de ne pas avoir réponse à tout.
J’avais manqué ce billet, j’adore ce genre d’ambiance
Bisous ma belle
Alors ce film te plairait beaucoup. Bisous