Vous souvenez-vous du temps où il était plus simple de voyager ? Certes, cela nécessitait une organisation et certains frais, mais il y avait beaucoup moins de contrôles et d’exigences. Avec la pandémie, voyager à l’étranger est passé d’impossible à compliqué. J’ai pu m’en rendre compte ce printemps lorsque j’ai voulu voyager en France depuis le Canada. Retour sur mon expérience.
Ces dernières années, divers événements m’ont bloquée au pays. Puis, la pandémie est arrivée, repoussant encore davantage mes projets de voyage. Mais voilà qu’enfin une fenêtre s’est ouverte pour moi. J’ai pu libérer cinq semaines ce printemps pour voyager en France, retrouvant avec grand bonheur famille et amis. Un voyage qui s’est mérité en temps, organisation et énergie !
Voyager en France depuis le Canada : avant le départ
Par chance, mon passeport et celui de Louis étaient toujours valides. Ce n’est pas rien de le souligner, car il y a actuellement une crise des passeports au Canada. Des milliers de personnes sont dans l’attente de ce précieux sésame, les obligeant même à camper pendant des jours devant les bureaux de Service Canada pour l’obtenir. Il semblerait que la situation ne soit guère plus réjouissante dans d’autres pays, comme en Angleterre ou en France où les délais pour obtenir un passeport n’en finissent plus également.
Sinon, il a d’abord fallu mettre la main sur des billets d’avion à prix raisonnables. Heureusement, nous avions de la flexibilité dans nos dates et que nous voyagions hors-saison. En raison de l’inflation et de la demande accrue, les prix du transport aérien sont repartis à la hausse, au Canada et partout dans le monde.
Puis, il y avait tous les documents de voyage à préparer. Il ne suffit plus de nos jours d’avoir ses billets et son passeport. Pour voyager en France depuis le Canada, à l’heure actuelle, il vous faudra :
Si vous êtes vacciné : un justificatif de statut vaccinal.
Si vous n’êtes pas vacciné : un résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures ou d’un test antigénique de moins de 48 heures avant le départ. Ou bien un certificat de rétablissement (résultat positif à un test PCR ou antigénique réalisé plus de onze jours et moins de six mois auparavant).
Avant le départ, votre compagnie aérienne vous transmettra également une fiche de traçabilité à remplir.
À noter qu’à compter du mois de mai 2023, les voyageurs en provenance d’une soixantaine de destinations, dont le Canada, devront fournir un nouveau document pour entrer en France et dans le reste de l’Europe. Il s’agit du système ETIAS (European Travel Information and Authorization System). Inspiré du formulaire ESTA qui est en vigueur aux États-Unis, l’ETIAS a pour but de renforcer la sécurité et les contrôles aux frontières dans les 26 pays membres de la zone Schengen de l’UE. Cette autorisation de voyage ne sera pas gratuite (€7), mais sera valide 3 ans consécutifs.
Malgré tous ces documents en main, j’ai bien eu peur de rater mon vol ! En plus de la crise des passeports, il y a également une pénurie de personnel à la sécurité et aux douanes dans les aéroports canadiens. Même en arrivant longtemps à l’avance à Montréal-Trudeau, nous avons dû faire une file d’environ trois heures dans d’interminables serpentins avant d’arriver au contrôle de sécurité. Du jamais vu ! À l’heure où je vous écris ces lignes, près de deux mois après mon vol de départ, la situation ne serait toujours pas résolue et empire même. De nombreux vols sont retardés, voire annulés quotidiennement. Des bagages sont également perdus dans la foulée et on recommande même aux passagers d’essayer si possible de voyager léger avec un seul bagage de cabine. Mais quand on voyage pour plusieurs semaines, cela n’est pas du tout réaliste !
Porter un masque ou non ?
Alors que le masque n’est plus obligatoire dans les aéroports français, il le demeure au Canada. Mon conseil : ne vous contentez pas d’avoir un masque chirurgical et optez plutôt pour un masque N95 qui vous protégera aussi vous même. Selon la compagnie aérienne, il vous sera ou non aussi exigé à bord de l’avion. À titre d’exemple, il demeure obligatoire sur les ailes d’Air Canada et d’Air Transat, mais non sur celles d’Air France. Ceci dit, la qualité d’aération est considérée bonne dans l’avion. C’est plutôt les processus d’embarquement/débarquement qui contribueraient davantage au risque d’infection.
Voyager en France depuis le Canada : pendant le voyage
Une fois sur place, c’est le temps de profiter du voyage ! Après toutes ces années, j’étais très heureuse de retrouver ce pays que j’aime tant. Il n’en demeure pas moins qu’il est important d’avoir pensé à certaines éventualités, dont bien sûr les urgences médicales. Dans un contexte de pandémie, il devient encore plus essentiel d’avoir une bonne assurance voyage. J’ai d’ailleurs dû y recourir puisque malgré mes trois doses de vaccins et mes précautions, j’ai attrapé la COVID-19 au bout de deux semaines !
Avoir la COVID-19 en France durant son voyage
Être malade chez soi, en terres connues, est une chose. Mais être infecté à l’étranger en est une autre. Déjà, bien sûr, cela chamboule nos plans de voyage puisqu’il faut s’isoler pendant au moins une semaine Ensuite, il faut s’en remettre à un système de santé que l’on ne connait pas, ou du moins, pas aussi bien que le nôtre.
Pour voyager en France depuis le Canada, je vous conseille d’apporter quelques autotests de dépistage. Il est possible de s’en procurer gratuitement dans les pharmacies du Québec alors qu’ils sont payants en France, hormis pour les cas contacts. Pour être fixée, je suis d’abord allée consulter un médecin. Pour obtenir un rendez-vous rapidement, je suis passée par la plateforme SOS Médecins. Comme je présentais des symptômes (maux de tête et fièvre), la médecin m’a conseillé d’aller faire un test PCR le lendemain matin. J’ai pu ainsi avoir mes résultats dans la même journée. J’ai été infectée par Omicron, mais mes symptômes sont demeurés très légers et sont complètement disparus au bout d’une semaine. J’ai ensuite été passer un test antigénique dans une pharmacie pour le confirmer. Je me suis sentie bien encadrée, recevant même des SMS m’informant des démarches à suivre.
Rester connecté en France avec my European SIM de Bouygues Telecom
Pour éviter les énormes frais d’itinérance, je me suis tournée cette année vers les services de Bouygues Telecom. J’ai eu le plaisir de tester My European SIM, une carte SIM de voyage qui permet de naviguer partout en France et en Europe sans frais additionnels pour une durée de 30 jours après la première utilisation.
Livrable dans le monde entier (carte physique) ou disponible en ligne (eSIM/assurez-vous que votre téléphone possède le Dual SIM), my European SIM permet de bénéficier de :
• 20 Go d’Internet en haut débit 4G/LTE
• Appels SMS et MMS illimités
• 25 € d’appels et SMS vers les numéros internationaux et DOM (soit environ 35 $CAD/50 minutes pour les appels vers le Canada (0,5 €/min)
• Une application qui permet de faciliter votre séjour avec un guide de voyage offert, des réductions et des conseils pratiques
⇒Le tout pour 39,90 € (environ 55 $ CAD)
Le modèle canadien de mon appareil ne possédant pas le Dual SIM, j’ai pu découvrir une carte physique qui vient dans un joli coffret. Celui-ci comprend des autocollants, un porte-clés souvenir, un éjecteur de SIM en forme de Tour Eiffel et un plan du métro parisien.
Mon avis sur my European SIM
J’ai trouvé la procédure d’installation très simple. L’activation doit se faire en France en insérant la carte my European SIM dans son téléphone. Un SMS avec notre numéro de téléphone nous est ensuite rapidement communiqué. J’ai adoré le fait de pouvoir être connecté et joignable en tout temps, même dans des coins reculés. Avec 20 Go de données, je n’ai pas eu non plus à me priver. Si vous optez pour la eSIM, la procédure est encore plus simple et peut être programmée à distance en utilisant le QR code reçu par e-mail.
Pour voyager en France depuis le Canada durant au moins trois semaines, je ne peux donc que vous recommander l’offre de my European SIM !
Voyager en France depuis le Canada : le retour
Depuis quelques jours, il n’est plus obligatoire pour les voyageurs canadiens de fournir une preuve vaccinale contre la COVID-19 avant de monter à bord d’un avion ou d’un train au pays. Cependant, les règles de quarantaine et de dépistage pour les Canadiens qui ne sont pas adéquatement vaccinés restent en place. Cela comprend l’utilisation de l’application ArriveCAN qui renferme les preuves de vaccination. Les informations de cette application doivent être à jour et la présentation de celle-ci est exigée à son arrivée au Canada.
Selon votre heure d’arrivée et comme au départ, vous risquerez aussi d’avoir à attendre longtemps en file à Montréal-Trudeau. J’ai eu de la chance au retour pour ma part. Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous aussi !
Bon courage, bon voyage et bons préparatifs !
Crédit photo : Une Porte Sur Deux Continents
*J’ai reçu un coffret my European SIM afin de pouvoir le tester. Si vous acheter une carte (physique ou eSIM) via l’un des liens de mon article, je recevrai une petite commission, sans bien sûr aucun frais supplémentaires pour vous. Toutes les opinions émises sont 100% les miennes.
Bonsoir Nathalie,
Je te remercie pour ton article intéressant malgré que ça ne me concerne pas trop. Dommage que tu as eue la COVID-19 pendant tes vacances car je sais et je te comprends car ce n’est pas marrant de tomber malade pendant les vacances. Malgré qu’on soit vacciné avec les trois doses, on peut quand même l’avoir mais ça évite les hospitalisations. J’espère que tu t’en est très bien remise et que ça n’a pas été trop grave car il existe des COVID longs. Pour l’instant je ne l’ai encore jamais eu et j’ai eu mes trois doses de vaccin. Par contre dans ma famille il y en a qui l’ont eu avec les trois doses. Le problème du COVID c’est quand on l’a, on ne sait pas où on l’a attrapé. Je ne sais pas si au Canada ils font la quatrième dose mais si c’est le cas maintenant ça va t’éviter une dose de vaccin. Heureusement qu’après tu as pu profiter du reste de tes vacances.
A bientôt.
Oui, heureusement, mes symptômes étaient légers et je séjournais en France assez longtemps pour pouvoir repousser certaines escapades. Nous sommes dans une époque où nous devons cohabiter avec ce risque malheureusement.