Une cuisine traditionnelle québécoise revisitée, servie dans un cadre aussi beau que l’est le Vieux-Québec. À l’image de ce quartier historique, c’est dans un ancien entrepôt maritime du 19^ème siècle que le restaurant Panache de l’Auberge Saint-Antoine a vu le jour en 2004. Entre les vieilles pierres et la magnifique vue sur le fleuve, j’y ai dégusté un excellent repas ; belle rencontre entre le terroir et la modernité.

Même en plein jour, une ambiance feutrée l’enrobe. Il faut dire qu’avec ses poutres et confortables banquettes, Panache se distingue par son décor chaleureux. Quand les températures se rafraichissent, un foyer central est même allumé, histoire de réchauffer encore plus les lieux.

Fauteuils rouge et beige, tables bien dressées avec nappes blanches, escalier central en fer forgé, haut plafond…on sent bien l’empreinte du passé dans ce bâtiment patrimonial que la famille Price a restauré avec bon goût, y apportant aussi des touches contemporaines.

Depuis 2012, Louis Pacquelin est aux commandes de l’établissement; le jeune chef ayant travaillé dans plusieurs restaurants français réputés avant de rejoindre la brigade de Panache. Un Français à la tête d’un restaurant québécois, ça donne quoi ? Un regard nouveau sur les produits de la Belle Province, réinventés et réinterprétés en d’intéressantes combinaisons. Sa particularité ? Utiliser justement des produits frais et de saison, dont plusieurs sont cultivés dans le jardin biologique situé sur l’île d’Orléans.

D’ailleurs, même dans la carte des vins (la cave accueillant quelque 12 000 bouteilles), les choix locaux sont à l’honneur, avec par exemple “Le Voile de la Mariée”, vin blanc pour lequel nous avons opté ce midi-là et dont le nom est un joli clin d’œil à la chute voisine (et plus petite) de la fameuse chute Montmorency.

Portions bien équilibrées, mets en étages, textures juxtaposées, saveurs justes et surtout cette merveilleuse impression de fraicheur, à chaque bouchée. Fine et légère, la cuisine de Louis Pacquelin axe aussi beaucoup sur les végétaux et du coup, on termine le repas bien nourri, mais sainement.

Visuellement attractifs, les plats de Panache se mangent donc très agréablement et on en redemande jusqu’au dessert, souvent une surprise du chef pâtissier. Tout cela dans la bonne humeur et la courtoisie d’une équipe avenante, à partir de 20$ le midi et 35$ le soir. Et si vous comptez vivre l’expérience Panache autrement, deux roulottes gourmandes permettent de casser la croûte à la Promenade Samuel-de-Champlain ainsi qu’au Vignoble de Sainte-Pétronille sur l’île d’Orléans.

Entrées

Crème froide de tomate et fenouil, garniture de tomates cerises et huile citron

Salade de crabe et concombre “façon rémoulade”, crème sûre fumée et croûtons

Plats

Filet de bœuf, poêlée de champignons sauvages, jus de bœuf et salade d’herbes

Blinis de homard à la farine de gourgane, oignons, roquette et haricots coco marinés

Dessert

Dessert du jour – délice du chef pâtissier à la framboise et au chocolat

Restaurant Panache

10, rue Saint-Antoine, Québec

Crédit photos: Une Porte Sur Deux Continents

*J’étais l’invitée du Restaurant Panache. Toutes les opinions émises sont 100% les miennes.