Parfois, nous n’avons que quelques heures pour découvrir une ville. Adepte de tourisme lent, ce n’est pas en coup de vent que j’aime explorer un lieu. Pourtant, en choisissant bien ses activités, il est tout à fait possible d’avoir un bel aperçu d’une ville même dans un temps limité. Ce fut le cas avec Trois-Rivières où je me suis posée lors d’une matinée, avant de poursuivre ma route vers Charlevoix.

Le centre-ville, à trois pas de tout

La pluie avait beau tomber en ce début d’automne, le centre-ville de Trois-Rivières n’en était pas moins charmant. Tout près du fleuve Saint-Laurent, j’ai été séduite par l’architecture historique de ses bâtiments et les nombreux commerces qu’on y trouve. Restaurants, bars, galeries d’art, musées… Ils étaient réunis principalement le long de la rue des Forges et la rue Notre-Dame qui s’animent d’ailleurs au rythme des activités et festivals.

Le musée Boréalis: découvrir l’histoire de l’industrie papetière

Riche de son passé, Trois-Rivières ne manque pas de bons musées à visiter. J’ai opté pour Boréalis; un lieu de mémoire fascinant pour se plonger dans l’histoire de l’industrie papetière au Québec. Situé dans l’ancienne usine de filtration d’eau de la Canadian International Paper (CIP) de Trois-Rivières, Boréalis rend ainsi un bel hommage aux milliers de bûcherons, draveurs et ouvriers qui exerçaient des métiers pour le moins difficiles.

J’ai parcouru ce musée impressionnant avec un audioguide, suivant la numérotation des stations à mon rythme au fil des panneaux d’interprétation. Entre les mécanismes internes qui ont été préservés et les artefacts anciens, l’exposition permanente Racines et identité est agrémentée de projections et “douches sonores”. Du coup, elle devient une véritable expérience interactive pour comprendre le développement de la vie ouvrière, le travail en usine, l’utilité de l’eau et l’exploitation forestière.

Ce parcours mène aussi à la tour d’observation depuis laquelle nous pouvons avoir une belle vue sur l’extérieur aux abords du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Maurice. En été, on peut d’ailleurs se poser sur la terrasse aux Confluents pour admirer encore mieux les alentours.

Puis, pour terminer en beauté, la visite se conclut dans les voûtes souterraines. Un espace mystérieux et magique tout illuminé avec un éclairage changeant et des projections vidéo. Il m’a évoqué l’égout collecteur du Musée Pointe-à-Callière de Montréal que l’on peut emprunter tout en vivant une expérience multi-sensorielle et réflexive.

À noter que pour découvrir Boréalis, mais aussi les autres musées de Trois-Rivières, vous pouvez profiter de la Carte Musées qui permet de visiter en toute liberté 14 institutions et bénéficier du coup de plusieurs avantages exclusifs, dont l’autobus touristique pour un prix futé de 30$ + taxes (valeur de plus de 90$).

Boréalis Musée – 200 Avenue des Draveurs, Trois-Rivières

Le Café Frida, un resto 100% végétalien

Avant de reprendre la route, j’ai eu le plaisir de m’attabler dans un resto 100% végétalien (le premier en Mauricie) qui me faisait de l’œil depuis longtemps : le Café Frida. Situé à deux pas du fleuve, il propose des produits locaux et de saison tous cuisinés sur place. Que ce soit le tofu Tika Masala, le Bol Frida ou le Philly Cheesesteak, nous nous sommes régalés avec ces plats cuisinés de manière écoresponsable et dégustés dans une atmosphère jeune et artistique. Leur délicieux matcha latte, préparé avec du lait de coco, m’a aussi donné l’énergie nécessaire pour poursuivre mon périple.

Café Frida – 15 Rue des Forges, Trois-Rivières

Une matinée bien remplie pour une ville qui a beaucoup à offrir et que je compte bien découvrir plus en profondeur dans le futur, comme elle le mérite !

Un grand merci à Tourisme Trois-Rivières qui m’a permis de faire ces belles découvertes. Toutes les opinions émises sont 100% les miennes.

Crédit photo : Une Porte Sur Deux Continents