Paris, je t’aime pour ta culture, tes monuments, tes terrasses de cafés, tes grands magasins, tes bons restaurants. Je t’aime pour ta joie de vivre, ton romantisme, ton animation. Tu es belle le jour, tu es ravissante la nuit. Tes femmes sont coquettes, ton allure aussi. Tu as du style, tu as de la gueule. Tu es libre.

Sais-tu qu’aux quatre coins du monde, on t’admire et t’envie ? Sais-tu que ton seul nom évoque la vie ? La vie douce, légère, joyeuse, enivrante. Celle aussi des débats, des intellectuels, des étudiants et des artistes. Celle de l’audace et de la pensée. Celle, imprenable, qu’on a essayé de te prendre, une fois de plus. Celle qu’on recherche, qu’on grappille, qu’on imite, qu’on chérit chaque fois qu’on te rend visite, nous touristes venus de si loin. Sais-tu comme tu nous influences, comme tu nous fais rêver ? Sais-tu comme tu es unique ?

Sais-tu donc à quel point notre cœur s’est brisé quand ton rire a laissé place au silence ? Quand ta bonne humeur a cédé le pas à la peur ? Quand ton mode de vie a été attaqué ? Paris, je t’aime et je sais que ce qu’on a essayé de t’enlever, de te retirer, est toujours là et le sera toujours. Tu vois, la joie de vivre, c’est quelque chose qu’on ne peut anéantir. C’est ce qui te définit. C’est ce qui nous définit.

Crédit photo: Une Porte Sur Deux Continents