Une histoire d’amour comme trame, l’art et le théâtre pour donner le ton. Sur la place Boieldieu du deuxième arrondissement se dresse l’Opéra-Comique et, depuis quelques années, un boutique hôtel rendant hommage à un couple célèbre qui a marqué son histoire : Charles-Simon et Justine Favart.

Les romantiques s’y plairont, les fans de culture et d’histoire aussi. Mais à vrai dire, toute personne à la recherche d’atmosphère particulière, de décor raffiné, à la française, et de clins d’œil délicats ne pourront que tomber sous le charme de cette maison parisienne.

Sur photos, la Maison Favart m’avait tout de suite séduite. Je voulais donc voir de mes propres yeux si cet écrin à bijoux était aussi ravissant qu’il n’y parait. La réponse a été évidente dès mon entrée dans le joli lobby qui met tout de suite dans l’ambiance des lieux. Au mur, deux portraits des Favart, complices du théâtre et dans la vie, lui auteur et librettiste et elle, comédienne et danseuse. Leur relation amoureuse et artistique sera imaginée à travers toutes les pièces, ici par un foisonnement de beaux objets, cadres et miroirs, couleurs douces et fauteuils en velours.

37 chambres dans un style XVIIIè siècle classique, mais repensé, aux noms évocateurs, chacune inspirée d’un aspect ou l’autre de la vie du couple : “La costumière”, “Boudoir suédois”, “Mademoiselle Chantilly”, “Justine et Charles”, “La leçon de danse”…autant de décors d’Opéra pour un séjour tout en douceur. Celle que j’étais invitée à découvrir n’en était pas moins charmante, illustrant la tendresse de Charles Favart envers son épouse dans les billets doux qu’il lui écrivait. Délicieuse comme un bonbon, elle était très féminine avec ses déclinaisons de roses.

Baiser doux. Quel beau nom pour une chambre au décor poudré. Neuve, contemporaine, tout en étant en harmonie avec son époque de référence, elle était très élégante avec même sa petite terrasse donnant sur le patio intérieur du bâtiment.

Personnalisée avec ses jolis meubles, sans être trop surchargée, elle donnait l’impression d’être habitée. Une sélection de livres était disposée sur l’étagère et un miroir évoquant un soleil trônait au-dessus du lit, reflétant la pièce en florilèges.

Du côté de la salle de bain, les tons blanc et gris dominaient avec une ravissante baignoire munie d’une douche et des produits d’accueil maison au parfum délicat.

Enveloppante, cette chambre était à l’image de l’hôtel, amical et attentionné. Le personnel est à nos petits soins et d’une très grande gentillesse. L’après-midi, on peut profiter d’un “tea-time” gourmand dans ses salons ou sa bibliothèque lounge. J’y d’ailleurs ai mangé une tarte à l’abricot et aux amandes dont je me souviendrai longtemps. La Maison Favart, c’est l’endroit où s’accorder une pause, un entracte parisien. Pas difficile dans un tel cadre où l’on n’a qu’à se laisser bercer par la poésie des lieux.

La Maison Favart

5 Rue de Marivaux, 75002 Paris

Crédit photos: Une Porte Sur Deux Continents

*J’étais l’invitée de La Maison Favart. Toutes les opinions émises sont 100% les miennes.