Au-dessus de la Sarine, Fribourg a plus d’un atout dans son sac. Entre ses ponts, fontaines et vieilles auberges, elle est très agréable à parcourir à pied, imprégnée d’un riche passé qui ne l’empêche pas d’être tournée vers l’avenir. Si son canton est fort célèbre pour la région de Gruyère qui l’environne, la ville de Fribourg mérite en elle-même une visite.

Un centre historique aux multiples monuments, des enseignes pittoresques plus jolies les unes que les autres, des rues pavées s’ouvrant sur de magnifiques panoramas…il ne m’en fallait pas plus pour être conquise par cette cité qui fut d’ailleurs ma porte d’entrée en Suisse. Comme premier regard sur ce pays, j’ai été comblée. Une petite ville européenne comme je les aime qui a su traverser les époques.

Verte, propre, sereine et foisonnante à la fois, Fribourg est connue pour sa fameuse cathédrale Saint-Nicolas, joyau du gothique, qui la domine avec sa tour haute de 74m. Saint-Nicolas est d’ailleurs le patron de la ville et chaque premier week-end de décembre il y est célébré, tout comme dans le reste du canton.

Pour s’y rendre, on emprunte la rue des Épouses fidèles comme indiqué sur cette enseigne suspendue. Autrefois, les futurs mariés rejoignaient la Cathédrale depuis l’Hôtel de Ville par cette rue, d’où ce clin d’œil rigolo, surtout au verso dans la version allemande que l’on peut traduire par « Homme, réjouis-toi du mariage. Demain ce sera ta femme qui portera le pantalon ! »

Les amateurs de fontaines sont également servis à Fribourg. Œuvres de la Renaissance, elles trônent sur plusieurs places de la ville avec des colonnes sculptées, comme la Fontaine de la Fidélité sur la rue de la Palme ou celle de la Samaritaine sur la rue du même nom.

Fribourg se distingue aussi par ses nombreux ponts (17 !) qui franchissent la Sarine. J’ai particulièrement aimé le pont de Berne, le plus ancien (construit en 1250). C’est le dernier pont en bois couvert de la ville et il s’étend sur 40 mètres. À l’opposé, l’impressionnant pont de la Poya qui a été inauguré récemment constitue le pont haubané avec la plus grande portée de Suisse.

Divisée en deux parties, la ville basse d’autrefois et le centre moderne, Fribourg possède également un funiculaire qui permet de les relier. Sa particularité ? C’est avec la force de gravité des eaux usées qu’il peut monter et descendre.

Et après une telle promenade, rassurez-vous, il y a de quoi se rassasier à Fribourg, reconnue pour sa gastronomie. J’ai notamment deux restaurants à vous recommander dont je vous reparler prochainement. La vieille ville est tout aussi jolie à admirer de nuit. N’hésitez donc pas à vous y balader le soir venu afin de la redécouvrir sous d’autres parures.

Un grand merci à Fribourg Région qui m’a accueillie dans cette belle ville ainsi qu’à Monsieur Emmanuel Humbert qui fut mon guide ce jour-là, m’éclairant sur les divers aspects de Fribourg.

Crédit photos: Une Porte Sur Deux Continents