De jour comme de nuit, la Fontaine de Trévi attire des milliers de touristes, tous désireux de voir ce symbole romain qu’Anita Ekberg a rendu encore plus célèbre depuis La Dolce Vita de Fellini.

Quand on visite pour la première fois une ville aussi populaire que Rome, les lieux emblématiques nous attirent, mais avec quelques appréhensions. Pour la Fontaine de Trévi, j’avais tout entendu, des pickpockets qui y rôdent aux foules qui l’assaillent. Et c’est vrai, ce site pour le moins touristique datant du dix-huitième siècle est toujours bondé, à part peut-être au petit matin où il est relativement calme.

Avec un hôtel situé dans le centre, ce monument mythique n’était qu’à 15 minutes de marche et c’est avec bonheur que je l’ai inclus dans presque tous mes itinéraires. Je l’ai vu à différentes heures de la journée et même sans eau, au moment où le bassin est vidé pour être nettoyé. À cette occasion, toute la monnaie est collectée pour être envoyée à des œuvres de charité. J’ai alors encore pu mieux constater l’immensité des statues (représentant par exemple Neptune, Dieu des océans) par rapport aux hommes.

Somptueuse, colossale et magique, la Fontaine de Trévi n’est certes pas un endroit de la ville très reposant, mais quelle joie de s’y retrouver et de jouer le jeu en y lançant de dos deux pièces; l’une pour revenir à Rome et l’autre pour faire un vœu personnel.

Mon moment préféré, le soir, car elle est alors tout illuminée avec ses jets d’eau scintillants qui la rendent encore plus féérique !