Le voyage, cette quête existentielle

Quand la destination n’a plus d’importance…et que partir est tout ce qui compte. Partir au loin pour se couper du quotidien, partir pour découvrir des horizons nouveaux, partir pour faire le point. À différents stades de notre vie, le voyage s’impose à nous comme une nécessité. Il devient une quête à accomplir.

Le voyage, cette quête existentielle

Le premier voyage

“Les voyages forment la jeunesse”, ne dit-on pas ? Et bien, j’y crois et je sais que je ne serais pas la même si, jeune adulte, je ne l’avais pas fait. C’est assez inexplicable l’envie qui nous pousse à nous envoler, la toute première fois. On l’a ou on l’a pas, ce n’est pas mieux ou pire, ça dépend de notre personnalité. Entre craintes, aventures, risques et surprises, voyager autrement qu’en sorties scolaires ou avec notre famille, tout juste sorti de l’adolescence, c’est s’ouvrir à tout un monde et la meilleure façon d’avoir la piqûre du voyage, définitivement !

À la recherche de soi-même

C’est un grand cliché : voyager pour apprendre à se connaitre. Des tas de livres ou de films nous racontent comment tel ou tel personnage s’est tourné vers le voyage pour se recentrer, prendre une décision importante ou faire le bilan de sa vie. De l’Himalaya au chemin de Compostelle, certains coins du monde seraient plus inspirants, plus spirituels. Encore une fois, j’y crois. On est loin du tourisme pur et simple, car ce n’est pas tellement de la découverte de lieux dont il s’agit, mais de se laisser imprégner par l’énergie d’un endroit pour se ressourcer. Une expérience personnelle, un cheminement intérieur que l’on n’apprend dans aucun guide de voyage. Dommage par contre que certaines destinations soient devenues galvaudées, gages d’une transformation réussie, quand chaque voyage est unique.

Ce voyage que l’on remet toujours

Nous en avons tous un. C’est notre voyage de rêve, celui qu’on chérit le plus. Certains l’ont déjà fait, d’autres se le réservent. Certains croient l’avoir fait, mais pas réellement. Il nous tient tellement à cœur qu’on le garde pour plus tard. Par peur d’être déçu ? Pour encore pouvoir rêver ? Je ne sais pas ce qui nous retient. En fait, c’est un peu comme l’histoire de cet homme qui rêvait de voir Paris et quand il s’est enfin approché de la ville lumière, voyant la Tour Eiffel au loin, a décidé de rebrousser chemin. La vie est courte, mais sans les rêves, que serait-elle ? N’attendons tout de même pas trop, car quand un rêve devient réalité, il n’y a rien de plus beau.

Crédit photo: Lost in Translation/American Zoetrope

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30 Commentaires
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Koalisa

Ca me rappelle mon premier “vrai” voyage, quand je suis allée passer un an aux Etas-Unis pour mes études. Là, c’était l’aventure ! J’aime beaucoup ce billet ! Bisous.

Y'a pas un chat

J’adore ton article! Tu explique parfaitement ce que l’on ressent lorsqu’on est addict à cette fabuleuse drogue qu’est le voyage 🙂 le dernier paragraphe m’a fortement interpellée. Je me sens tellement concernée! Pour ma part, c’est l’Australie.

Bravo pour ce bel article!

A bientôt 🙂

Valérie@EnvieVoyages

Oooooh oui, j’ai un voyage que je remets toujours. Faute de budget.
Découvrir la Chine et le Japon… Pensée de douceur à son évocation.

Aurélie

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu partir : à l’aventure, vivre à l’étranger.
Je l’ai fait. Le seul voyage que j’ai remis à “plus tard” fût mon voyage en Asie de cette année. J’attendais le bon moment, être la bonne personne (j’aurai voulu le faire en couple), j’attendais d’avoir l’argent… Bref,tu sais, toutes ses choses qu’on se fixe… Mais qui n’arrive pas si tu ne les provoques pas.
Finalement, un jour, j’ai décidé de partir (seule, tant pis après tout). J’ai mis l’argent nécessaire de côté en un neuf mois (j’avais un peu de côté déjà) et je suis partie !

Est-ce qu’on part vraiment pour se trouver ? Trouver autre chose ? Découvrir ? Etre émerveillé(e) ? Fuir quelque chose ? Un peu tout ça à la fois. Je ne pourrais jamais m’arrêter de voyager. Et je sais qu’à chaque fois que je pars, j’en découvre un peu plus sur moi-même… et surtout, que je grandis. Que j’apprends.

christine

Tout dépend de ce que l’on met dans le mot voyage. Pour ma part, je voyage beaucoup en voilier tout en restant en France, et cela est pour moi une belle aventure. Pour les voyages à l’étranger, je commence seulement à y penser.

Petitgris

J’ai tellement de rêves…que j’espère pouvoir satisfaire ! J’ai commencé à voyager tardivement, car de mon temps ” ça ne se faisait pas ” 🙁 J’essaie de mettre les bouchées doubles car il me reste tant de merveilles à découvrir ! Bisous nathalie

Gaelle

Je suis bien d’accord avec toi ! 🙂
Quant au voyage de nos rêves, je sais ce ui nous retient… C’est le manque d’argent ! 😀
Nous aimerions aller à Bali (bon on a d’autres destinations aussi qui nous plaisent, ça peut changer ^^) mais bon… Quand on est 6 on ne peut pas partir tous en même temps et, même si l’on ne part qu’à 2, il faut réussir à mettre suffisamment d’argent de côté. J’espère qu’un jour on pourra le faire tout de même !
En tout cas, profite bien de tes voyages, j’espère que mes enfants pourront faire la même chose ! 🙂

Sylvie, Enfin moi

J’aurai aimé pouvoir le faire
Mes enfants l’ont fait à ma place
Bel article
Bisous

matchingpoints

Certains voyages resteront toujours “un premier voyage”, encore maintenant, selon les circonstances…mais on se retrouve dans les 3.

lalydo

Ce sue j’aimerais voyager plus… J’espère que ça viendra!
Bises

de bouche à table

Moi aussi j’y crois à ‘les voyages forment la jeunesse’, pour moi aussi, les voyage ont changé qui je suis devenue en grandissant!

matchingpoints

Pour nous les voyages représentent la découverte et la connaissance. Connaitre d’autres cultures à travers les témoignages de leur passé et découvrir, voir comment on vit maintenant dans telle ou telle partie du monde. Des projets, oui! Des regrets aussi, ne pas avoir vu la Russie du temps de l’URSS et la Chine du temps des bicyclettes (avant la pollution). Heureusement nous avons vu la place Jeema el-Fna et la Medina recouvertes de terre ; maintenant avec le goudron, les scooters et les voitures le charme s’est rompu.

Polina

Tu en parles avec tellement d’émotion que tu me donnes envie de reprendre l’avion. Là, maintenant, tout de suite. Depuis que je fais des micro-voyages dans les airs à raison de deux fois par mois, jamais je ne me suis sentie aussi bien ! J’adore prendre l’avion, histoire de casser le quotidien et de se donner des envies de grandeur. Merci de me le rappeler encore une fois !

Rouge velours

Magnifique article! C’est très juste! Nous avons besoin de rêver d’un voyage que l’on fera ou pas. Le rêve de voyage est important car nous savons que nous ne verrons jamais tous les coins de notre planète.

Manal

C’est tellement beau ! Surtout ta dernière phrase, dans laquelle tu prêches une convaincue, mais c’est toujours bien de s’en souvenir. Je rêve de certains voyages depuis des années, j’ai pu réaliser certains rêves et dû en repousser d’autres, malheureusement souvent par manque de temps. Ah, ce temps qui nous manque toujours et qui fuit dès qu’on a besoin de lui 😉
Des bises